Bonheur et nature en ville


Aujourd'hui la nature en ville est appréciée, elle est recherchée par les citadins, car la ville est le lieu de vie de la majorité des personnes dans le monde, et que les préoccupations environnementales ne cessent d'augmenter. La nature symbolise dans l'imaginaire des hommes la liberté et la beauté, et s'oppose à l'industrialisation ainsi que l'urbanisation.

La présence de nature en ville est devenu un facteur clé dans l'évaluation de la qualité de vie urbaine, car avec tous les décors fleuris et arborés dans les espaces publics, cela contribue à l'attractivité des villes ainsi qu'à la qualité de vie des habitants.

La nature à un effet d'antistress grâce aux plantes car elle permet de faire ressentir des sentiments de tranquillité, elle est apaisante, elle a des effets sur le moral. Les plantes sont tributaires de l'humeur des hommes.

 

 


En quoi la nature en ville est-elle une source de bonheur?


La nature en ville a un impact sur l'environnement, du fait que la majorité de la population habitant dans les villes aujourd'hui cherche a retrouver des espaces verts, des parcs, des jardins publics le plus près de leurs lieu de vie. La nature dans la ville, est une nature plus verte, plus amène à la ville. Le fait d'avoir de plus en plus de nature dans les villes, est positif, car cela permet une réduction des émissions de CO2, grâce aux plantes qui les absorbent.

Une sorte d'agriculture urbaine est en train de se développer, nous les retrouvons le plus régulièrement dans les grandes villes comme Paris, Détroit, New York,etc.. Cette agriculture consiste a produire dans les villes à travers les jardins partager, les jardins publics, et nous retrouvons même des systèmes innovants comme les fermes verticales qui est un concept fondés sur l'idée de cultiver des quantités significatives de produits alimentaires dans des tours, parois ou structures verticales, de manière à produire le plus possible mais sur une faible emprise au sol.

Mais l'implantation de la nature en ville n'est pas aussi facile à réaliser que ce que l'on croit, car les sols urbains sont non seulement secs, tassées, riches en nitrates, mais leurs origines est souvent très compliquer a retracer car le plus souvent ces sols ont été déplacés.

 

La flore urbaine reflète également l'état d'esprit des urbains qui y vivent, c'est à dire plutôt horticole et maîtrisée pour verdir ou fleurir, ou plutôt délaissé parce que l'entretien n'est pas une priorité ou qu'elle est préféré tel quelle


La nature en ville a aussi un impact social sur les populations urbaines, cela permet aux personnes de se rencontrer dans les jardins publics par exemple. 95 % des personnes trouvent indispensable pour leur bien-être les moment passés dans les jardins.

Pour certains philosophes culturalistes (Roger 1997), ces pratiques décoratives sont interprétables comme un processus cosmétique d’embellissement qui emprunte ses modèles formels à l’art pictural, photographique et littéraire. Pour d’autres (Besse 2009), l’image produite est moins importante que les sensations du corps conscient des émotions éprouvées au contact de la nature sauvage ou jardinée. Car la beauté relative de la ville ne se comprend qu’en fonction des sentiments de répulsion ou de fascination que le monde urbain inspire. La nature spontanée, qui est valorisée par les naturalistes et parfois par les paysagistes, suscite en général chez les citadins à la fois rejet et fascination.

 

 

 

C'est aussi un élément de valorisation sociale, nombreuses sont les personnes qui ont des jardins, et pour ses personnes le jardin est devenu un élément de valorisation sociale car pour eux, avoir un beau jardin est comme avoir un bel intérieur. C'est leur façon de montrer leur préoccupation pour l'environnement.


La nature peut aussi être un vecteur d'insertion pour les personnes en difficultés ou d'éducation pour les petits urbains, cela permettrait donc aussi de réduire les taux de chômage avec de nouveaux postes de travail. Elle permet aussi de réaliser des circuits courts, de la vente directe. Cela permet une redynamisation de l'agriculture maraîchère, car les jardins se développent.

Le but apporté aussi par ce jardin partagé, jardin familier, est de pouvoir nourrir les populations victimes de crises ainsi de réintroduire et de développer le modèle de production locale, comme nous pouvons le voir dans l'extrait du film DEMAIN que j'ai choisi, les 2 agriculteurs font un jardin partagé,la D-Town Farm qui est une ferme en cultures bio sur 2,8ha.

L'agriculture en ville, longtemps délaissé, entre maintenant dans des documents d'organismes, tel que le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriales), le PLU (Plan Local d'Urbanisme), etc..

 

Le fait de savoir ce que l'on mange, et d'où sa provient est de plus en plus important pour les citadins, c'est à dire qu'ils préfèrent consommer ce qu'ils produisent, afin d'éviter la pollution des produits phytosanitaires, de la pureté du produit.


La pratique du jardinage thérapeutique a déjà fait ses preuves dans l'écothérapie car elle permet au malade de se concentrer sur les tâches agricoles, elle a un effet apaisant sur l'équilibre psychologique et sur la santé mentale. Cela a été évoqué il y a quelques années par Denis RICHARD dans son livre Quand jardiner soigne.

 

L'anthropologue Jean Didier URBAIN, va même plus loin, pour lui la passion du jardinage aide les Français a surmonter leurs profondes angoisses vis à vis du monde qui les entourent. Planter, biner, arroser, et faire pousser leurs permet de maîtriser le temps ainsi que les saisons qui passent.