Bonheur et décroissance


La société de consommation, dans l’esprit, est considérée comme une prison qui a colonisé chaque mur de nos villes à travers ses affiches, ses panneaux, ses spots devenus des valeurs dominantes du système économique, au détriment de l’écologie et des relations sociales. Et comme dans toute prison nous sommes liés par ses chaînes, à sa merci, dirigés et contrôlés. La notion de société de consommation désigne un ordre social et économique souvent utilisé comme critique de la société moderne capitaliste et médiatique, fondée sur la création et la stimulation systémique d’un désir d’acheter. Si l’on en croit Esterlin, la croissance n’apporte aucun gain durable au bien-être. Et la concurrence généralisée entre les individus réduit à l’excès la part de loisir, contrepartie néfaste de l’augmentation de son niveau de vie. L’homme surmené subit une pression qui  explique peut-être pourquoi le bonheur n’augmente pas. Le bonheur « souverain-bien », chacun en a une conception différente ; c’est pourquoi selon Kant, il est impossible de donner une définition universelle du bonheur. Ne serait-il pas raisonnable, voire salutaire, de renoncer à la croissance ? Ce questionnement pose un débat entre les partisans de la décroissance et les acteurs comme Mr Michel Rocard et Marc Touati qui sont totalement contre cette idée. En effet, ils nous disent que la décroissance nous conduirait tout droit à la guerre civile car elle intensifierait les inégalités, augmenterait le nombre de sans-emploi et la pauvreté et créerait de la tension sociale. La solution serait selon Touati, dans le progrès technologique pour protéger la planète et continuer à croître.  Nous sommes donc tiraillés entre deux avis biens distincts …

La décroissance, la clé d’accès au bonheur ?

Nous allons voir dans une première partie les dangers de la société de consommation dans les différents domaines écologique, économique, social et santé physique et psychologique. Et enfin les solutions pour répondre à ces différents problèmes que nous pouvons apporter au niveau sociétal et individuel. 


I)                    La société de consommation entraîne des dangers à différents niveaux

a)       Danger au niveau écologique 

 

L'un des principaux arguments mis en avant pour la décroissance économique est l'augmentation de la consommation des ressources qui entraîne une augmentation de l'empreinte écologique.

Les calculs montrent, que, pour que l'ensemble de la population mondiale s'approche du niveau de vie occidental, il faudrait l'équivalent de 3 à 8 planètes Terre. Cette décroissance va inéluctablement s'imposer par la raréfaction des ressources naturelles. L’empreinte écologique ne cesse d’augmenter, nous consommons plus de ressources que la Terre ne peut en créer… Ce qui a pour cause la détérioration des écosystèmes et la disparition de milliers d’espèces animales. L’action de l’homme sur la planète a fait entrer celle-ci dans ce que certains considèrent comme « une nouvelle époque géologique ».

 

L'humanité a tout intérêt à anticiper la crise pour trouver les solutions permettant de ne pas entraver l'épanouissement humain.

L'un des principaux arguments mis en avant pour la décroissance économique est l'augmentation de la consommation des ressources qui entraîne une augmentation de l'empreinte écologique.

Les calculs montrent, que, pour que l'ensemble de la population mondiale s'approche du niveau de vie occidental, il faudrait l'équivalent de 3 à 8 planètes Terre. Cette décroissance va inéluctablement s'imposer par la raréfaction des ressources naturelles. L’empreinte écologique ne cesse d’augmenter, nous consommons plus de ressources que la Terre ne peut en créer… Ce qui a pour cause la détérioration des écosystèmes et la disparition de milliers d’espèces animales. L’action de l’homme sur la planète a fait entrer celle-ci dans ce que certains considèrent comme « une nouvelle époque géologique ».

 

L'humanité a tout intérêt à anticiper la crise pour trouver les solutions permettant de ne pas entraver l'épanouissement humain.

b)            Danger au niveau économique

 

Nous observons de nos jours un dysfonctionnement de l’économie avec un chômage de masse, et de plus en plus d’inégalité et de précarité …

De plus, et on le sait depuis des décennies, Marx l’avait prédit, l’automatisation des tâches par les machines et l’intellectualisation des masses entraînent un problème structurel de chômage.

En 1930 Keynes prédisait que ses petits-enfants verraient la fin du problème économique car il pensait que l’accroissement de la productivité permettrait une baisse du temps de travail et qu’on utiliserait ce temps-là pour les loisirs. Mais nous sommes restés des « chasseurs de dollars ». C’est pour ça que Keynes disait que le capitalisme était un état infantile de la société, parce que les gens n’y sont jamais satisfaits.

 

«Le temps entier se concentre dans le temps économique. Nous sommes devenus les objets de notre propre surconsommation. » L'Indigné du Canapé

c)            Danger au niveau social – santé physique et psychologique 

La croissance ne rend pas heureux, il suffit de voir l’insatisfaction des citadins. En effet pour ceux qui ont la chance d’avoir famille, amis, logement et travail derrière il y a de la fatigue, de la déprime, des heures de transports et d’énervement, un travail rarement excitant, toujours sous qualifié et sous payé, de la pression patronale et de la malbouffe (qui entraîne obésité, surpoids, maladies…) etc. Nous vivons dans une société hyperactive et de surconsommation. On ne prend plus le temps pour ses amis, sa famille, donc perte de liens sociaux …

Et surtout il faut se dépêcher de produire produire…

De plus la société de consommation rend dépendant, et comme toute dépendance elle rend malheureux. On se bat pour avoir ce qu’on n’a pas et qu’on convoite, mais quand on ne parvient pas à nos fins, on se sent mal, triste. Le consumérisme entraîne nécessairement de la frustration. C’est un vrai cercle vicieux. Du coup, on consomme encore, des séances chez le psy ou chez le docteur, de livres de médiation et des cours de yoga, des médicaments …

« Les médicaments se consomment plus volontiers que les fruits ; cigarettes, alcool et drogues en tout genre sont monnaie courante » (on meurt aux EU plus d’une overdose de drogue que d’accident de voiture). 

 

On cherche partout une solution qui est aveugle de la cause. En psychologie c’est ce que l’on appelle la « quête de bonheur dionysiaque », en référence au dieu grec Dionysos. C’est effréné, c’est constant, c’est infini… C’est inutile comme de remplir les tonneaux des Danaïdes. 


II)                    Solutions :

 

A)     Les opposants à cette société de surconsommation

Il existe des acteurs du mouvement de la décroissance, on les appelle « les décroissants », « les objecteurs de croissance » qui se prononcent pour une éthique de simplicité volontaire. Ils mettent en avant l’idée qu’une croissance infinie est impossible dans un monde fini. Ils cherchent donc à réduire leurs impacts écologique et social.

On a des minorités qui vivent à l’écart de cette société de surconsommation, des personnes qui veulent une nouvelle façon de vivre.

La simplicité volontaire est un mouvement pionnier né au Canada dans les années 2000. Ils sont de plus en plus nombreux à choisir la voie de la simplicité volontaire. L’idée est aussi ancienne que la sagesse, il faudrait remonter à l’Antiquité, où ils avaient déjà compris que la sobriété ne mène pas à la morosité. Mais les disparités économiques, la crise écologique et la raréfaction des ressources naturelles lui confèrent une nouvelle valeur. S’inspirant de précurseurs comme Gandhi, Henry David Thoreau, Serge Mongeau ou de penseurs comme Ivan Illich ou Jacques Ellul, ce mouvement accorde la priorité au changement concret du mode de vie et aux réseaux d’entraide directe. « Donner de la préférence à l’être plutôt qu’à l’avoir, au devenir plutôt qu’au paraître, à la frugalité plutôt qu’au gaspillage». 

Il existe de plus en plus d’acteurs engagés dans ce processus dont des partis politiques, dans une optique de décroissance, et des courants de pensée en opposition au capitalisme. 

Nous avons par exemple Philippe Lahille : vivre simplement pour mieux vivre

Nous avons par exemple Philippe Lahille : vivre simplement pour mieux vivre

Ou même les zadistes.

Et l’on a des reportages qui fleurissent dans les médias, on parle de plus en plus de décroissance, simplicité volontaire et donc de vivre autrement …. (Cf. document vivre autrement YouTube).

B)     Les différentes solutions 

L’économiste Serge Latouche appelle à entrer dans un cercle vertueux d’ères interdépendantes pour changer de logique économique.

1)     Au niveau sociétal

-          En restructurant sa production. En effet, les combustible fossiles couvrent 85% des besoins énergétiques mondiaux mais sont amenés à disparaître. Le nucléaire étant une alternative à hauts risques, la production industrielle doit être revue à la baisse, laissant une place de choix à l’artisanat et à l’agriculture biologique. Les énergies renouvelables et les biens relationnels restent en revanche à développer. La recréation d’usines locales et autogérées entraînera une diminution de la consommation d’objets manufacturés.

-          En redistribuant ses richesses. En effet, l'Américain moyen consomme par an 4 tonnes de pétrole, 2.3 tonnes de gaz naturel, 2.5 tonnes de charbon et 5 grammes d'uranium expulsant dans l'air plus de 5 tonnes de gaz carbonique. Et ils font partie seulement de moins de 5% de la population mondiale qui absorbe donc 25% de la production globale d'énergie. Il faut donc entrevoir une meilleure répartition équitable des ressources qui sera compatible avec la survie de la planète. Si les Français se contentaient de 25% de leurs rejets actuels, les Népalais pourraient ainsi consommer vingt fois plus de ressources fossiles qu'aujourd'hui.

2)     Au niveau individuel

-          En réévaluant ses désirs, l’être humain doit abandonner son statut d’homoeconomicus et renoncer à ses désirs d’accumulation infinie.

-          En réduisant aussi son impact sur l’environnement. Les gaz à effet de serre qui sont les principales sources de pollution, proviennent de trois foyers aux émissions équivalentes, I‘industrie, le chauffage et le transport. L'effet de serre étant directement responsable du dérèglement climatique, il convient de réduire ces activités.

-          En réutilisant ses objets, recycler ses déchets et enlever le surplus. En effet nous utilisons un nombre incalculable d'objets dont la réparation est inenvisageable (obsolescence programmée).

-          En recréant des liens. Marx disait que lorsqu’il voyait les ouvriers français en train de parler et fumer amicalement, il voyait déjà l’homme nouveau. (Le temps libre servira aussi à la collectivité pour échanger.)

       -               En simplifiant sa vie tout simplement. Mais  vivre simplement c’est compliqué car nos désirs sont insatiables, nos plaisirs sophistiqués,  et nous sommes tiraillés entre l’être et l’avoir car nous aimons accumuler. Mais avec d’avantage de simplicité nous serions plus heureux, avec un rythme nous évitant tout stress, l’urgence et leurs inconvénients.  Il n’y a rien de plus compliqué que la simplicité car elle conduit à repenser nos vies et a souvent un côté fade qui suscite peu l’enthousiasme. Nous voulons toujours plus car nous sommes mus par le regard des autres et nous fondons donc le bonheur sur la comparaison avec les personnes situées au-dessus de nous. Ce qui a pour résultat la course au statut qui n’a pas de fin, la voiture qui ne sera jamais assez puissante, la maison assez équipée… 

"La décroissance ne propose pas de vivre moins, mais mieux avec moins de biens et plus de liens."
Charte de la décroissance


Nous devons quitter cette société de consommation et entrer dans un système décroissant pour mieux vivre et donc être plus heureux : recréer des liens, arrêter de courir … C’est pour un meilleur équilibre moral, pour soi et pour les générations futures et pour tous les êtres vivants qui nous entourent …. En respectant chaque être humain et chaque composante de la nature ce monde décroissant devra faire entrer l’humanité dans une ère de post-surconsommation. Une baisse de la consommation et de la pollution de l’eau permettra d’avoir des écosystèmes plus riches …. En effet, « On ne peut plus croître dans un monde infini ». Il semble donc urgent de cesser de faire de la croissance un objectif et de rentrer dans un système de décroissance ça serait donc mieux vivre !


Lexique :

Bonheur :

Le bonheur « souverain bien », chacun en a une conception différente, c’est pourquoi pour Kant, il est impossible de donner une définition universelle du bonheur.

Selon l’étymologie, le mot français évoque d’abord le hasard et la fortune : heur désigne le « sort », et bonheur la « bonne fortune ». Le mot grec qu’on traduit par bonheur suggère la même idée de chance : eudaimonia signifie littéralement « avoir un bon génie ». Le bonheur correspond à ce que les Grecs appellent la « vie bonne » (eu dzeîn ; littéralement, « bien vivre »). Il devient l’objet d’une définition et d’une recherche rationnelle qui vise à réaliser la perfection de la vie humaine.

Malheur :

  • Situation pénible qui affecte douloureusement quelqu'un ex : c'est dans le malheur qu'on connaît ses vrais amis.
  • Accident fâcheux, funeste : un malheur n'arrive jamais seul.
  • Sort hostile, funeste, malchance : le malheur a voulu qu'il manque son train.

Décroissance économique :

La décroissance économique est un concept apparu dans les années 80, à la fois économique, politique et social. Il se situe à l'opposé du consensus économique et politique actuel, faisant de la croissance économique, notamment du PIB, l'objectif des sociétés modernes.

Le concept est apparu notamment à travers la thèse de Nicholas Georgescu-Roegen, avec la prise de conscience des conséquences de la course à la productivité de la société industrielle, quel que soit le système politique :

  • Épuisement prévisible dans quelques décennies des ressources énergétiques : pétrole, gaz, uranium, charbon.
  • Épuisement de certains minerais.
  • Impact sur l'environnement : effet de serre, réduction de la biodiversité, pollutions...
  • Impact sur la santé…

L'un des principaux arguments mis en avant pour la décroissance économique est que l'augmentation de la consommation des ressources qui entraîne une augmentation de l'empreinte écologique (L'empreinte écologique est la surface moyenne nécessaire par habitant pour produire les ressources qu'il consomme et pour traiter ses déchets et ses pollutions). Les calculs montrent que, pour que l'ensemble de la population mondiale s'approche du niveau de vie occidentale, il faudrait l'équivalent de 3 à 8 planètes Terre. Cette décroissance allant inéluctablement s'imposer par la raréfaction des ressources naturelles, l'humanité a tout intérêt à anticiper la crise pour trouver les solutions permettant de ne pas entraver l'épanouissement humain.

Plutôt que de se focaliser sur le PIB, indicateur purement quantitatif et qui ne prend pas en compte la "finitude" de la Terre, les partisans de la "décroissance" proposent de privilégier d'autres indicateurs pour mesurer le bien-être des populations : l'indicateur de développement humain, l'empreinte écologique, l'indice de santé sociale.

Société de consommation :

La notion de société de consommation désigne un ordre social et économique, souvent utilisé comme critique de la société moderne capitaliste et médiatique, fondé sur la création et la stimulation systématique d'un désir d'acheter des biens de consommation et des services dans des quantités toujours plus importantes des produits jetables ou inutiles. Pour entretenir la consommation, les biens consommés sont souvent peu durables, ou même, sont produits et vendus dans la perspective d'une obsolescence programmée. Le court terme, l'image, la possession et la publicité sont devenus des valeurs apparemment dominantes du système économique, au détriment de l'écologie et des relations sociales.

L'empreinte écologique : est la surface moyenne nécessaire par habitant pour produire les ressources qu'il consomme et pour traiter ses déchets et ses pollutions).

L'obsolescence programmée : est l'ensemble des techniques destinées à réduire la durée de vie ou d'utilisation d'un produit pour en augmenter le taux de remplacement.

 


bibliographie :

Nos sociétés sont dépressives : Chevallier, Marc.-. Nos sociétés sont dépressives- Alternatives Économiques, avril 2013, n°097, 2.

Anarchie et décroissance : réflexion globale pour sortir du capitalisme (partie2) : L’Indigné du canapé.- Anarchie et décroissance : réflexion globale pour sortir du capitalisme (partie2) In L’Indigné du canapé.- L’Indigné du canapé.- L’Indigné du canapé, 31/03/2015, [24/10/2016].-http://www.indigne-du-canape.com/anarchie-et-decroissance-reflexion-globale-pour-sortir-du-capitalisme-2/

 

Et dans l’esprit, une prison nommée « société de consommation »… : L’Indigné du canapé.- Et dans l’esprit, une prison nommée « société de consommation »…. In L’Indigné du canapé.- L’Indigné du canapé.- L’Indigné du canapé, 31/03/2015, [24/10/2016].-http://www.indigne-du-canape.com/et-dans-lesprit-une-prison-nommee-societe-de-consommation/

Vivre simplement, c’est compliqué… : MICHELET, Sylvain.- Vivre simplement, c’est compliqué…. In Arnaud de Saint Simon  .- psychologies.com(en ligne).- Nadine Vitu  , septembre 2008, [17/11/16].- http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/Simplifier-sa-vie/Vivre-simplement-c-est-complique

Vivre simplement pour mieux vivre : LAHILLE, Philippe.- Réflexions sur la Simplicité Volontaire et la Décroissance - Le site de Philippe Lahille . In Philippe Lahille.- Vivre simplement pour mieux vivre (en ligne).- Philippe Lahille ,[29/09/16].- http://simplicite-volontaire.wifeo.com/le-livre.php

Les 6 commandements de la décroissance : VEILLARD, Joseph.- DÉCROISSANCE.org . In Institut d’études économiques et sociales pour la décroissance.- Institut d’études économiques et sociales pour la décroissance (en ligne).- , 16/02,[29/09/16].- http://www.decroissance.org/?chemin=presse/techni

Ils ont choisi de vivre en marge : VIGROUX, Sophie. - Ils ont choisi de vivre en marge. In LADEECHE.fr .- LADEECHE.fr (en ligne).- LADEECHE.fr, 16/02/14, 16/02/14[26/09/16].- http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/16/1819660-ils-ont-choisi-de-vivre-en-marge.html

"La décroissance nous conduirait tout droit à la guerre civile" Michel Rocard : BEST, Ivan.- "La décroissance nous conduirait tout droit à la guerre civile" Michel Rocard. In ean-Christophe TORTORA .- la Tribune (en ligne).- LA TRIBUNE NOUVELLE , 29/05/15, 29/05/15 [01/02/17].- http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/la-decroissance-nous-conduirait-tout-droit-a-la-guerre-civile-michel-rocard-479945.html

Cop 21 : Non à la décroissance ! : TOUAT, Marc.- Cop 21 : Non à la décroissance !. In Laurent Leloup  .- Finyear (en ligne)., 14/09/15, [01/02/17].- http://www.finyear.com/Cop-21-Non-a-la-decroissance-_a33884.html

Vivre autrement documentaire (youtube) : MAS, Jonathan.- Vivre autrement .- Mas, 14 nov. 2014 , 14/11/14 [13/11/16].- https://www.youtube.com/watch?v=CHZBiQ5tZY4

L’économie du bonheur : Senik, Claudia.- L’économie du bonheur.- La République des idées : Seuil, 16/10/2014 .- 81-82.

 

Penseurs :

- Pierre Rabhi

- Serge Latouche

- Philippe Lahile

Autre source :

 

Film : Into the wild de Sean Penn

                                                                        Elodie