Bonheur et solidarité


Introduction :

 

Nous allons traiter le thème de la solidarité couplée au bonheur.

Dans les parties suivantes, nous allons voir que la solidarité est souvent liée au bonheur que ce soit pour le bien ou pour le mal.

Pour pouvoir traiter le sujet dans sa globalité et répondre à la problématique « Les liens de solidarité sont-ils bénéfiques à tous ? », nous allons dans une première partie, parler des débuts de la solidarité en abordant l’historique et l’évolution de cette dernière. Dans une deuxième partie, nous traiterons les différentes faces de la solidarité lorsqu’elle est alliée au bonheur, on parlera dans un premier temps du contexte social, ensuite nous aborderons le contexte économique et pour finir le contexte culturel.

 

I) Les débuts de la solidarité

 

a) L'historique

 

La solidarité n’est pas quelque chose que l’on a crée par plaisir. Derrière la création de la solidarité, un événement particulier été ciblé et la création de la solidarité a pu sauver beaucoup de personnes. Il faut savoir qu'elle a été inventé sous la IIIème République, afin de concilier le libéralisme et le socialisme pour que la liberté individuelle et la justice sociale pour tous et sans inégalités pour pouvoir répondre aux besoins de tous.

Cette idée de solidarité fut lancé par Léon Bourgeois à la fin du XIXème siècle, et ce sera un imprimeur grossiste qui donnera le nom de « solidarité » à la loi d’indépendance mutuelle.

Lors des différentes guerres qui ont eu lieu dans le courant des années suivantes, l’effet de solidarité a été constaté, et ceci a permis à beaucoup d’hommes et de femmes d’éviter de se retrouver seuls lors de moments difficiles ou simplement lors des moments de bon partage.

Durant l’année 1996, une manifestation a eu lieu afin d’essayer d’éliminer la pauvreté dans le monde. Grâce à cet élan de solidarité, l’année 1996 fut désigné comme étant « l’année internationale pour l’élimination de la pauvreté ».

Le 11 septembre 2001, « la journée mondiale des premiers secours » a vu le jour, cette journée est dédiée à chaque personne qui le souhaite, entourée de la Croix-Rouge et d’autres organismes, afin d’apprendre les premiers gestes de secours qui pourraient sauver une vie, mais cette journée sert aussi à rendre la société plus unie et plus humaine.

 

b) L'évolution de la solidarité

 

Au fil des années et des siècles, la solidarité évolue et souvent on n'y fait pas attention car cela nous paraît normal.

A l’origine, la solidarité s’est ouverte sur beaucoup plus d’espaces et devient de plus en plus importante au cours des années.

La solidarité commence à être reconnue et devient une prise de conscience pour l’humanité et pour chacun d’entre nous. Cette dernière était souvent oubliée et ne servait que lorsque les personnes en avait vraiment besoin mais dans la vie de tous les jours elle n’était même pas évoquée. Aujourd’hui cela a changé, beaucoup de personnes font appel à la solidarité pour venir en aide pour n’importe quel problème. Tout ceci est actuellement faisable grâce aux réseaux sociaux qui ont pris énormément de place dans la société. La solidarité est évoquée pour un achat ou tout simplement pour un service à réaliser. Lorsque cette démarche est réalisée et aboutit à un résultat satisfaisant, la personne étant venu en aide, récolte une satisfaction lorsqu’elle voit le bonheur de la personne en face pour la réalisation de ce qu’elle voulait.

Si la solidarité des siècles passés n’était pas forcément rattachée à la notion de bonheur, aujourd’hui elle l’est complètement et ne cessera de l’être sauf si, une loi décide de ne plus autoriser la solidarité.

Il faut aussi savoir que lors des deux guerres mondiale, si la solidarité n’était pas présente entre les soldats beaucoup aurait abandonné la guerre. Nous pouvons prendre l’exemple d’un soldat n’ayant reçu aucune lettre de soutien de sa famille ; d’autres soldats étant attablés avec lui, lui offre un soutien afin qu’il ne baisse pas les bras et qu’il continue d’y croire. C’est comme cela que sont nés les frères d’armes, qu’ils se trouvent sur le front ou dans les tranchées ou dans l’arrière plan de la guerre.

 

II) Les différentes faces de la solidarité alliées au bonheur

 

a) Le contexte social

 

Dans la vie de tous les jours, nous sommes confrontés à des élans de solidarité tous différents les uns des autres.

On peut souvent voir sur les réseaux sociaux, des appels à la solidarité pour différentes causes comme par exemple pour un petit garçon qui s’appelle Ayden âgé de 2 ans et demi, atteint d’une maladie rare : la maladie de KRABBE (détruit le système nerveux).

Aujourd’hui, la communication est beaucoup plus efficace et rapide, la solidarité de quelques personnes parfois suffit afin d’éviter un drame, lorsque les personnes se sentent isolées ou délaissées par la société. Parfois juste une solidarité morale suffit pour que la personne aille mieux. Il est aussi vrai que la société a beaucoup changé et souvent le regard des autres est perçu comme une menace, alors qu’en réalité c’est grâce au regard des autres que l’on arrive à avancer dans la vie et créer notre caractère.

L’évolution de la société nous pousse à devenir autonome, sauf que si l’on avance seul notre développement ne se fera pas comme il faut et nous seront susceptible d’avoir des problèmes plus tard, que ce soit dans la parole ou dans la façon d’être.

Les enfants comme les adultes ont besoin des autres, des autres enfants, d’un monde autour d’eux afin qu’ils puissent se développer dans les meilleures conditions.

Dans la société d’aujourd’hui, si une personne n’est pas comme nous le souhaitons, elle ne sera pas acceptée. Il faut savoir que le bonheur se construit et se partage grâce à la diversité des individus qu’il soient blancs, noirs, allemands, français, italiens, plutôt d’un style rock ou punk.

Le bonheur s’apprend et se partage entre génération mais aussi entre individus et parfois même entre pays. 

 

 

 

b) Le contexte économique

 

 

Au niveau économique, la solidarité a du mal à se développer entre les pays. Si certains pays ont une richesse importante, d’autres sont souvent en dessous et la solidarité n’est pas la bienvenue.

Par contre en ce qui concerne les peuples qui vivent dans les coteaux de la Méditerranée, ces derniers optent pour une solidarité et une coopération entre les différents peuples présents sur le même territoire. La solidarité est souvent perçue lorsque ces derniers vont à la chasse ou à la pêche et qu’ils partagent tout ce qu’ils ont pu récolter à la fin de leur journée. On peut voir la solidarité dans le camps dans lequel ils sont installés, chacun à une tâche bien précise à effectuer mais avant d’en arriver là, le jeune a du être formé par son père, ses oncles, et le reste de la famille. La solidarité économique est souvent abstraite dans ces peuples, pour eux ce n’est pas l’argent qui les fait vivre mais bel et bien la richesse qu’ils trouvent à l’intérieur de ce territoire.

Dans les pays d’Europe, les institutions cherchent à encourager, soutenir et développer les innovations tout en restant inégalitaires au niveau des différentes aides utilisées pour quelques communautés vivant en Europe, et des aides moindres pour les autres. 

En France, un système permet aux personnes âgées n'ayant une retraite suffisante pour vivre, les personnes qui travaillent aujourd'hui, permettent à ce système d'aider les personnes âgées à pouvoir vivre. C'est ce que l'on appelle les aides de répartitions.

 

 

 

 

 c) Le contexte culturel

 

Chaque religion peut tolérer ou non la solidarité.

Dans certaines religions, la solidarité n’est pas utilisée car dans la culture, elle n’était pas abordée et pour eux la solidarité ne résout rien et n’est pas indispensable à la vie. Chaque homme est capable de se débrouiller seul, sans forcément avoir toujours l’aide de quelqu’un. Pour certaines religions la solidarité est source de mauvaises ondes.

Pour d’autre, la solidarité est un aspect fondamental de la construction de soi, et la solidarité est entièrement prise en compte.

Culturellement la solidarité est une source de bonheur visant à aider son prochain, dans les bons comme dans les pires moments, la solidarité évite aux personnes les plus faibles de se retrouver seuls dans un dur passage de leur vie.

 

  

Conclusion :

 

La solidarité peut être perçue en bien ou en mal suivant la position du regard d’autrui sur le monde. Chaque personne est différente et perçoit cette dernière comme un bonheur ou au contraire, elle peut être totalement contre et ne rien faire pour essayer de l’intégrer.

 

Y'a-t-il des limites à la solidarité ?

 

 

Bibliographie :

 

BLAIS, Marie-Claude - L'idée de solidarité a une histoire - Sciences humaines, février 2011, N°223, p 48 - 50

 

TESTOT, Laurent - Les religions au banc d'essai - Sciences humaines, Juin 2014, N°35, p 48 - 51

 

ION, Jacques - Bénévolat, assistance... Pourquoi s'engage-t-on ? - Sciences humaines, février 2011, N°223, p 44 - 47

 

 

 

GLOSSAIRE :

 

Le libéralisme : un ensemble de courants de philosophie politique visant à faire reconnaître la primauté des principes de liberté et de responsabilité individuelle sur l'autorité du souverain. 

 

Le socialisme : Un système économique et politique qui repose sur la propriété collective, à divers degrés et sous diverses formes, des moyens de production.

 

Liberté individuelle : Droit que chacun citoyen a de n'être privé de la liberté de sa personne que dans les cas prévus et selon les formes déterminées par la loi.

 

Justice sociale : Une construction morale et politique qui vise à l'égalité des droits et conçoit la nécessité d'une solidarité collective entre les personnes d'une société donnée.

 

 Résultat de recherche d'images pour "solidarité"

 

 

 

 LAURA