Bonheur et religion

Problématique : Comment la religion permet-elle de trouver le bonheur ?

 

Introduction :

 

La recherche du bonheur est au centre de toutes nos activités, de toutes nos préoccupations. La politique, l’économie, la médecine, l’école, la séduction, la guerre, le sport, la science, la famille, la religion, la philosophie ont comme point commun de viser le même but : le bonheur individuel et/ou collectif. L'homme a besoin de croire en quelque chose pour expliquer la complexité du monde qui l'entoure. La religion est ce qui apporte les réponses aux questions les plus compliqués en amenant l'homme à admettre les réponses à ses questions. La religion permet à l'Homme d'avancer en lui dictant la bonne conduite. Les textes religieux renseigne l'adepte sur le bon comportement à adopter en société et le respect à porter sur les autres et sur soi-même. Dans certaine religion, la conception du bonheur peut se définir par ; après la mort, on peut être envoyé au paradis ou en enfer. Le paradis peut être vu comme une forme de bonheur car on respecte de nombreuses règles pour être jugé par « Dieu » (aller en enfer ou au paradis). La religion est utilisé comme motif d'actions qui dispersent la souffrance dans le monde. Les attentas sont un exemple de cette souffrance. Les religions ont toujours existais. Elles ont évolués au fil du temps avec les Hommes et les différentes sociétés.

 

  1. La religion et le bonheur sont-ils liés avec le temps ?

          A/ Au 18e siècle :

 

Pour les premiers Chrétiens, le paradis était situé sur Terre. Une sorte de bonheur originel et terminal.

Dans le sillage des Lumières, naît l'idée que la nécessité pour l'individu est de construire le bonheur sur Terre. D’où la célèbre phrase de Saint Just « le bonheur est une idée nouvelle en Europe ». Peu répandue au cours des premières années du siècle des Lumières, elle est pourtant en toute fin de celui-ci extrêmement présente, dominante si l’on se fonde sur le nombre d’œuvres développant des considérations sur la félicité.

Les témoignages emblématiques des voyageurs anglais du XVIIIe siècle ne concernaient que les classes aristocratiques. La situation d'un paysan au Moyen-Age n'avaient rien d'extraordinaire. Tandis que ce qui caractérise notre démocratie est qu'elle fait du bonheur une affaire collective. Il y a un nœud à inventer entre épanouissement de soi et bonheur collectif qui passe par une transformation de notre société.

Mais l'histoire du bonheur n'est pas linéaire. Ses représentations sociales peuvent se chevaucher. Au Ve siècle avant J.C, la « cité » grecque se met en place. Il en émane l'idée que le bonheur peut être associé à une harmonie sociale, permise par la démocratie. Et aussi à l'exercice d'une sagesse, produite par la philosophie. Au Moyen-Age, la grande forme du bonheur est alors en lien avec l’Église et l'exercice de la spiritualité. Le bonheur devient un horizon collectif.

 

          B/ Dans les année 80 à aujourd'hui :

 

Le bonheur, tel qu'on nous le renvoie depuis les Trente Glorieuses et l'avènement de la société de consommation, est celui de la possession et de la marchandisation. Aujourd'hui, le bonheur est à vendre. Il est particulièrement lié à la situation économique mais on s'aperçoit aussi que nous atteignons les limites d'un modèle qui privilégie l'avoir à l'être. Notre civilisation vit une crise majeure : économique, financière, écologique. La logique de possession ne peut plus fonctionner dans une situation de fort chômage, de précarité et de marginalisation des individus.

Il y a toujours une nostalgie qui consiste à embellir le passé au détriment du présent, avec le piège de désespérer de l'avenir. Lorsqu'il y avait des périodes de plein-emploi, sans doute y avait-il un plaisir de vivre plus grand. Mai 68 a également été une période de « fusion heureuse ». On avait le sentiment que l'utopie redevenait possible. Toutefois, à l'époque, le bonheur était loin d'être accessible à tout le monde.

Aujourd'hui, on assiste à une crise de la politique. Elle semble réduite à n'être plus qu'une sorte de gestion du quotidien, sans ouverture ni horizon.

Pour les sociétés asiatiques, c'est une autre conception du bonheur différente que pour les occidentaux.

 

       2. La conception du bonheur vu par les religion

 

            A/ Par les pays les plus athées du monde :

 

 

Les athées sont des personnes qui pensent qu'il n'existe aucune divinité. Si nombre d’athées ne rencontrent aucun problème dans leur pays, ils sont parfois mal vus, rejetés par leur entourage, discriminés dans l’accès à certaines fonctions, privés de certains droits, voire persécutés dans différents endroits. 

La tendance à l’athéisme est mondiale d’après les critères établis par l’étude Gallup (enquête publiée en 2012).

La Chine serait le pays le plus athée de la planète (47%), le Japon (31%), la Suède, la République tchèque (30%) et la France (29%).

Les sondeurs ont même trouvé 5 % d'athées en Arabie Saoudite. Un pays ou, l'athéisme fait partie des menaces terroristes.

Selon l'enquête de l'institut Gallup, 13 % des habitants de la planète se considèrent athées.

L'Europe de l'Ouest est la religion du monde la plus athée, avec 43 % de croyants, à peu près au même niveau que l'Océanie (44%). La France est dans la moyenne de sa région, avec 40 % de croyants, 35 % de non-croyants, 18 % d'athées convaincus et 7 % d'indécis.

L'Espagne, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, ou encore les Pays-Bas sont moins croyants que la France.

 

Analyse filmique :

 

J'ai choisi le film Ida. La séquence étudier répond aux différentes mesures ou les religions sont synonymes de bonheur car on voit Ida oublié la vie au couvent, ses principes et découvrir la vie hors du couvent, des règles et découvre la vie hors du couvent, la faiblesse des hommes et la musique. On y voit Ida appelé sœur Anna, orpheline très pieuse. Elle découvre la vie hors du couvent. Après la mort de sa tante, Ida s'essaye a une nouvelle vie ; la vie de sa tante. Elle se met donc à boire et fumer et essaye même une robe avec chaussures à talons en oubliant le couvent. Il a été publier en 2014. Le contexte historique de ce film se passe en Pologne en 1962 après l'occupation nazie. On sait que pendant la seconde guerre mondiale, les juifs ont été exterminer par millier. Après la guerre s'est 100 000 à 120 000 Juifs qui quittent la Pologne entre 1945 et 1948. C'est seulement en 1989, avec la chute du communiste en Pologne, la vie culturelle, sociale et religieuse juive connaît un renouveau.

 

          B/ Par les pays les plus religieux du monde :

 

La religiosité et le bonheur sont intimement liés aux caractéristiques des sociétés dans lesquelles les gens vivent. L'appartenance religieuse semble stimuler le bonheur et le bien-être dans les sociétés qui n'arrivent pas à donner suffisamment de nourriture, de travail, de soins médicaux, de sécurité et d'opportunités éducatives. Le niveau de revenus joue sur la religiosité. Les gens à faibles revenus sont à 17 % plus religieux que ceux des groupes aux revenus les plus élevés.

Dans les sociétés soumises au stress, les individus qui sont religieux dépassent en nombre et sont plus heureux que les individus non-religieux. On pourrait dire que les personnes religieuses tendaient à être plus heureuse que les non-religieuses.

Selon l'enquête de l'institut Gallup publiée en 2012, 59 % des habitants de la planète se disent religieux (23 % ne sont pas religieux).

Les pays comme l’Égypte (99,9 %), le Bangladesh (99%), le Sri Lanka (99%), l'Indonésie (98%), la République démocratique du Congo (98%), le Sénégal (98%), de la population estime que la religion est importante dans leur vie quotidienne.

Une nouvelle étude de l'institut international de recherche WIN/Gallup montre que les femmes au foyer, les retraités et les étudiants sont les plus religieux dans le monde.

 

Conclusion :

 

Le monde dans lequel nous vivons est si complexe qu'il est nécessaire de trouver en chaque chose un aspect rationnel. Il nous manque l'espoir, comme le disent certains slogans, qu'un autre monde est possible. Aujourd'hui, cet espoir n'est pas formulé de manière collective. Malgré la crise, les germes d'une utopie possible demeurent. Nous désirons tous être heureux.

Partout sur la planète, de très nombreuses religions et mythologies ont existé et existent encore, avec chacune ses caractéristiques particulières.

 

Ce Dieu en qui beaucoup de monde croit est un éternel absent. Il n’est jamais là lorsque nous en avons besoin. Tout semble démontrer qu’il n’est que le fruit de notre imagination. Pour ce qui est des religions, qui sont la conséquence directe de la croyance au divin, elles ont été de tout temps très néfastes à l’humanité, sans jamais réussir à améliorer la nature humaine et à supprimer, ou tout au moins réduire, la violence et les guerres. Aujourd'hui, la compréhension de l’être humain et de son environnement est bien différente. Certains diront qu’il n’est pas nécessaire de passer par l’athéisme pour atteindre un véritable épanouissement personnel, pour que l’être humain soit heureux lors de son court passage sur cette petite planète nommée la Terre. Le croyant revendiquera qu’il partage les mêmes valeurs humanistes d’entraide, de solidarité, etc., que le divin et l’humanisme vont de pair.

 

 

« Vivre heureux, c'est ce que tout le monde veut,

mais quand il s'agit de dire en quoi cela consiste,

personne n'y voit clair » Sénèque